Le long d'une allée, un homme marche seul. Un autre le suit.
Arrive alors le regard d'un enfant de deux ans et un dilemme moral : sauver sa vie ou sauver son humanité au prix de celle-ci !
Depuis les premiers films noirs jusqu'aux thrillers contemporains, le tueur à gages est souvent représenté comme un individu mystérieux, froid et méthodique, capable d'accomplir des actes violents sans remords apparents.
Brad n'est pas différent, à peu de choses près. C'est un loup solitaire, évoluant en marge de la société, qui se rêve le temps d'un métrage, mari et père.
Graffant sa silhouette au pied d'un pont tel un australopithèque dans sa grotte. Symbolisant certainement le souhait de laisser une trace.
Notre héros à la façade stoïque s'attache à Anne Carlisle, maman du témoin, et surtout au bambin. Mais c'est sans compter les mafieux et le "vrai" père du petit pour interrompre cette utopie !
L'impossibilité de faire un choix et le désir de faire société sont les deux thèmes du film qui est accompagné de légères piques regrettables contre un certain féminisme militant ; par exemple, les scènes contenant les amis de l'héroïne que je trouve un peu déplacées.