Cary craque et Katha rate
J'ai conscience d'encourir un grave danger en disant du mal de "L'impossible Monsieur Bébé" (je vais d'ailleurs assez certainement me faire qualifier de philistin ou de fesse-mathieu, ou autre vocable délicieux) mais j'ai pris goût à vivre dangereusement.
Je tiens à préciser que je suis le premier surpris d'avoir été à ce point démystifié par un "vieux" classique américain...
Je n'ai même pas pu aller jusqu'au bout du film, rendez-vous compte !? Nan parce que les films que je n'ai pas pu regarder jusqu'à la fin, on peut les compter sur les doigts de la main droite de feu Lee Van Cleef... Bon, c'était pas pour les mêmes raisons, n'empêche !
Je serai bref.
Alors moi je peux aduler la screwball comedy, en témoigne mon amour pour "L'extravagant Mr. Deeds" ou "La huitième femme de Barbe-Bleue". En revanche, si "L'impossible Monsieur Bébé" avait été le film m'introduisant à la screwball comedy, ben je m'en serais fait l'idée suivante : la screwball comedy, plus jamais...
Je m'en suis presque senti mal à l'aise tellement ce n'était pas drôle. Les pseudo-gags s'enchaînent à une vitesse alarmante; je sais que c'est le principe, mais quand c'est mauvais, c'est assez douloureux (à noter que le volume sonore des incessantes joutes verbales provoque également une douleur physique). Ça va trop vite et je n'ai pas du tout été convaincu par les acteurs. Je suis particulièrement surpris par Cary, mais là, dès les premières secondes, j'ai compris que ça allait être bien trop pénible...
Le 3 c'est pour le léopard (un léopard étant quand même plus ou moins un gros chat ♥) et parce qu'on ne sait jamais, peut-être que la fin m'aurait plu (peu probable)...