Un vicomte délaisse sa femme au profit d'une comtesse libertine. Il décide même de convoler avec elle. Par désespoir, sa femme légitime se jette dans les bras d'un écrivain à succès. Piqué au vif dans sa virilité, violemment jaloux, le vicomte revient vers sa femme. Il découvre vite que la (très brève) union que sa femme a eu a laissé une trace indélébile. Il met alors tout en œuvre pour effacer cette « tache » sur son ego de mâle et de noble.
L'innocent c'est cet enfant à naître. Difficile de rentrer dans ce film tellement tous les personnages son antipathiques. Comme souvent d'ailleurs chez Visconti. Il n'y a que Burt Lancaster et son charisme animal pour s'attacher le spectateur (dans Le Guépard notamment). Mais l'intrigue perverse tisse progressivement sa toile et on se laisse prendre dans les vicissitudes morales de ces nobles « fin de règne ». Enfin, ont-ils jamais cessé de régner ?