Cusack/De Niro, sur le papier, c'est alléchant. Maintenant, quand on voit la filmographie de De Niro depuis Heat...J'ai bien aimé son commentaire à la fin sur Cusack : "on dirait un écureuil dépressif". Je ne sais pas si c'est improvisé ou si c'était écrit mais c'est exactement ça. Il lui arrive tellement de tuiles à ce tueur que ça en devient comique. Quand tu atterris dans un motel pour y passer la nuit, logiquement, tu t'attends à dormir. Là, au contraire, ça va être un vrai défilé. Tout ça pour une mystérieuse valise. Petit clin d’œil à Pulp Fiction peut-être.
Des flics corrompus, une prostituée habillée en Wonder Woman, un nain et son ami Nick Fury, un réceptionniste en fauteuil roulant, De Niro himself. Je l'ai critiqué sur ses choix de carrière mais je pense qu'il est le premier à vouloir s'amuser sur des petits thrillers de seconde zone. Ceux qu'on appelle vulgairement les thrillers de seconde partie de soirée. Il n'est qu'un second rôle. Ça ne lui demande donc pas une charge de travail trop importante. C'est un rôle de mafieux. Donc, ça lui permet d'aller vers ce qu'il sait faire de mieux. Il cabotine. Exemple quand il explique son plan avec son brocoli, sa viande et sa pomme de terre. La photo sombre est quand même pas mal. Et j'ai eu envie de savoir jusqu'où allait aller ce gangster et sa copine, une grande gigue d'un mètre quatre-vingt. Et ça, c'est bon signe.