L'Intendant Sansho nous plonge dans le japon du Moyen Âge, emplis des valeurs propre à cette culture qui nous est lointaine, autant au niveau des relations sociales que des valeurs ou de la politique. Cette tragédie nous plonge dans l'histoire fatale d'une famille noble de cette époque, contraint d'être séparé de leur père, Zoschio et Anju quittent leur père accompagné de leur mère. Vivant les pires atrocités, leur dignité bafoué. Zoschio prendra conscience de ce qu'est l'esclavage et fera tout pour s'en sortir, malgré des moments ou la foi n'est clairement plus avec lui.
Un récit éprouvant, d'une beauté incroyable, un destin fatal, avec un registre pitoyable poussé à son extrême. L'importance du courage et de la dignité sont en jeu dans ce film, des valeurs fondamentales au Japon. Il est question de suicide (l'un des plus beaux vu au cinéma), de combat et de déception, de spiritualité, mais pas trop.
Un plus pour la composition des plans qui sont parfois magistraux et qui rendent le pathétique de certaines scène au plus haut de ses possibilités.