6
Antigone à Naples...
L'INTRUSA (12,6) (Leonardo Di Constanzo, ITA, 2017, 95min) : Une réflexion sociale napolitaine avec en toile de fond la place de la mafia dans la vie quotidienne, une mise en scène honnête, une...
Par
le 23 mai 2017
1 j'aime
L'intrusa par Flip_per
Ne sachant rien au départ sur le film, j'y suis entré en ressentant la forme documentaire. Puis assez rapidement la tonalité fictionnelle prend le pas. Et la progression se maintient dans un entre-deux remarquable, comme j'en ai peu rencontré de mémoire (La Pivellina de Tizza Covi...). L'intelligence de Giovanna est de réaliser que son hospitalité résolue envers Maria représente la quintessence de son travail social, son expression la plus noble. C'est la graine de violence qu'elle neutralise par ce choix risqué. Les deux actrices principales sont absolument magnifiques dans leur style propre, quels visages ! Face à face très puissant ! La référence à la défiance d'Antigone est intéressante (deux tyrannies arrogantes: Camorra / / Patriarcat de Thèbes ? ). Très sobre, assez gracieux, j'ai adoré.
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films vus en 2023, - Mentalité obstinée, caractère déterminé -, Intrus (perturbateur), Engagement moral et Films italiens
Créée
le 9 oct. 2023
Critique lue 12 fois
D'autres avis sur L'intrusa
8
Critique de L'intrusa par Flip_per
Ne sachant rien au départ sur le film, j'y suis entré en ressentant la forme documentaire. Puis assez rapidement la tonalité fictionnelle prend le pas. Et la progression se maintient dans un...
Par
le 9 oct. 2023
7
Du cinéma moral
C'est une belle histoire qui nous fait nous interroger sur des dilemmes moraux: jusqu'où peut on accepter d'aider quelqu'un? Faut il privilégier l'intérêt de la communauté ou au contraire l'intérêt...
Par
le 26 févr. 2023
Du même critique
8
Braver l'injustice envers et contre tout
(Vu version de 120 min et non la longue de 5 heures*)Au-delà du choc terrible provoqué par l'immersion dans le dénuement le plus frontal de ces campements misérables, et la violence absolue de...
Par
le 13 janv. 2024
2 j'aime
2
6
Critique de Pure Coolness par Flip_per
La tournure de cette comédie est finement menée, son écriture précise et équilibrée. Elle mets en dérision une certaine tradition patriarcale et plus généralement la posture masculine machiste dans...
Par
le 24 juin 2024
1 j'aime
7
Critique de Orine, la proscrite par Flip_per
Tragédie mizoguchienne mettant en scène un monde aux conventions sociales rigides, aliénantes et mortifères, plus impitoyables encore à l'égard du petit peuple: une sexualité féminine entravée, des...
Par
le 16 juin 2024
1 j'aime
