La Galice jusqu'à l'hallali
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Coincé entre Une place au soleil et L'homme des vallées perdues, L'ivresse et l'amour fait un peu pâle figure dans la carrière. Mélange de Brève rencontre et de Le poison pour aller vite, le film est assez basique dans son scénario s'appuyant sur deux thèmes : l'alcoolisme et l'amour impossible. Le style est élégant, comme toujours chez Stevens, mais le film est terriblement bavard, sans véritable tension dramatique. Joan Fontaine est magnifique et touchante, c'est entendu, et Ray Milland excellent, comme dans la scène où il est au bord des larmes. Oui, mais voilà, l'alchimie entre les deux a du mal à passer. Les arrières plans professionnels, le théâtre pour elle, une agence de publicité pour l'autre, sont traités de façon plutôt fade et la vie domestique de Milland, car il est marié, idem, avec une Teresa Wright sans véritable personnage à défendre. C'est un George Stevens peu probant mais cependant on y trouve une mélancolie qui empêche de considérer le film comme totalement raté.
Créée
le 30 janv. 2017
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