Oui les trente premières minutes en prologue de l'odyssée ne sont vraiment ce qu'on retient de cet OVNI mais à par peut être un surplus d'effets visuels, jolis certes mais un peu trop lourds, on y trouve pas grand chose à y redire. Même pas de l'utilité de cette introduction qui posent les bases de l'histoire et du personnage.
Puis après ça on rentre dans un nouveau monde. Celui ou tout est couleur Carambar ou les baleines et les méduses sont fluo. On cherche pas à savoir si c'est sensé ou non car c'est beau, c'est même magnifique. La relation entre le tigre et Pi et du début à la fin menée avec finesse sans déborder sur le bien pensant et sans virer au lyrique. Manque peut être une petite folie dans le personnage qui vît une situation éprouvante tant physiquement que mentalement. Et cela ce ressent peut être pas assez.
Enfin l'épilogue est tout simplement parfait dans le choix de la bifurcation.
Joli contre-pied qui donne raison à l'improbable pour ce qui en attente et qui laisse la liberté d’interprétation pour les autres. Pour moi le tigre est Pi, l'homme Richard Parker. Pour les noms c'est en tout cas plus crédible, mais l'insensé est parfois tellement plus beau...