Un employé de bureau, qui est très maladroit dans sa manière de draguer, se retrouve par le coup du destin à avoir non seulement une femme, mais aussi une maitresse. Ainsi, quand il va apprendre que la première a elle aussi un amant, il va mettre au point un plan ingénieux pour la tuer sans laisser de preuves.
Tout comme Le réformé, Claude Berri, ici producteur et scénariste, propose Guy Bedos devant la caméra de Jean Herman. J'espère que là, il n'y a pas de dimension biographique, je parle du meurtre, mais au moins celle où Bedos va se révéler être un séducteur après qu'au départ, il propose à des femmes dans la rue de le suivre pour ... enfin, vous avez compris. On ne peut pas dire que ça soit le meilleur moyen de draguer. On retrouve un casting sympathique avec Marie Dubois (son épouse), Bernadette Lafont (sa maitresse), Michel Galabru et Jean Rochefort (l'amant en question), dans une des seules fois où on le verra nu dans un film. Mais aussi méconnu soit le film, il reste néanmoins dans les esprits pour la musique de Gérard Clavi dont le thème a été utilisé pour l'émission Monsieur Cinéma, que j'aurais aimé découvrir. Mais en fin de compte, le personnage que joue Guy Bedos n'est pas vraiment sympathique, il est montré comme profondément égoïste, il se fiche d'avoir un enfant, tout ce qui veut, c'est qu'on ne l'emmerde pas.
D'où la conclusion au fond d'une grande ironie, associée à l'absence de mise en scène de Jean Herman, qui a quand même réalisé deux films avec Alain Delon, qui font que L'oeuf n'est pas vraiment rentré dans les esprits, malgré son casting.