Deuxième adaptation que je découvre de la pièce de théâtre éponyme. Pour la comparer, je dirai qu'elle est peu mieux réussie que la version de Cukor, mais aussi peut-être un peu plus sage, notamment pour la scène illustrant les vices. Elle est aussi moins kitch, mais le reste quand même un peu car maintenant que je commence à connaître cette histoire, je me demande comment réussir une adaptation cinématographique quand il y a un chien, un chat ou une lumière qui se transforment en être humain. Le problème se pose-là, il faudrait trahir l'oeuvre originale pour pouvoir l'adapter.
Il y a une scène d'incendie dans une forêt qui est bien foutue pour l'époque. Un passage du noir et blanc à la couleur qui rappelle le Magicien d'Oz, mais en moins pertinant. Il aurait d'ailleurs peut-être fallu retourner au noir et blanc à la fin.
Sinon, je n'aime vraiment pas la tronche des gamins, Shirley Temple a vraiment une tête de gamine pourrie gâtée. Mais bon, "c'était la mode à l'époque".