Permis de tuer

Le titre original fait allusion à la ville qui est la capitale allemande de l’automobile car elle fut fondée en 1938 pour être le siège du constructeur Volkswagen en Basse-Saxe. Le film mérite son prix FIPRESCI à la Berlinale 2003 (section Panorama) car le scénario est bien construit, exempt de manichéisme et de pathos. Il rappelle « Le secret magnifique » (1954) de Douglas Sirk (1897-1987) et « Non odiare » (2020) de Mauro Mancini. Philip Gerber (Benno FÜRMANN) qui est vendeur dans une concession automobile à Wolsfburg, n’est pas un salaud absolu car il essaye, au détriment de sa vie sentimentale et professionnelle, de racheter sa faute (ayant quitté du regard la route pour chercher son téléphone portable, il a percuté mortellement Paul, dont la mère, Laura Reiser (Nina HOSS) cherche le coupable en écumant toutes les casses de la région.