L'Oncle Buck par NonoDarko
Un célibataire endurci quarantenaire doit garder les enfants de son frère qui doit s'absenter avec sa femme pour des raisons familiales. Un film familial sans prétention qui annonce même Home Alone quelques années plus tard (le scénario de Home Alone a été écrit suite à la scène entre Macaulay Culkin qui interroge une inconnu à travers la boite au lettre de la porte d'entrée, d'ailleurs la ressemblance est frappant, on a l'impression que c'est le même quartier, avec les mêmes rues et les mêmes maisons dans les 2 films). On voit l'évolution d'un quadragénaire maladroit et égoïste en un oncle bienveillant auprès des enfants. Il aura surtout réussi à devenir le confident de sa nièce en pleine crise d'adolescence, et d'être le chaînon manquant entre l'adolescente et ses parents. L'oncle représente en fait l'adulte qui n'a pas oublié comment il était lorsqu'il était adolescent (et il n'a pas cherché à devenir un adulte responsable), c'est la raison pour laquelle il comprend le désarroi de sa nièce et réagit sans colère ni autorité. On retrouve encore une fois le thème du clivage ados/adultes cher à Hugues, et le film sait être un film familial et attendrissant sans verser dans la niaiserie et le larmoyant. A ne pas manqué, la scène du pancake géant !