Ce film est intéressant du point de vue de la reconstitution des faits, de manière synthétique et intelligible.
Néanmoins, on nous montre un Luc Jouret sous emprise de Di Mambro, entre le mensonge réel et la croyance en ses pouvoirs et paroles (je ne sais même pas comment le dire).
Le caractère trop synthétique du film finit par générer des mécompréhensions dans le mécanisme de l'OTS. Il y manque notamment le rôle important de Michel Tabachnik dans cette affaire.
Comment de tels manipulateurs ont pu se "suicider" avec leurs adeptes, c'est-à-dire croire à leurs paroles improbables tout en en manipulant les effets.
Le long métrage de Sélignac garde le mérite de tenter de montrer de quoi il s'agit lorsque des gens sont sous emprise et une emprise indélébile menant à la mort, même après la mort des meneurs de l'OTS.