"J'étais comme possédée...
J'ai regretté de suite, mais c'était trop tard."
"T'es un copain? Un copain qui veut même pas prendre en photo ma mère?!" (...) "...alors regarde, c'est simple, franchement t'as rien à faire, juste t'appuie sur le bouton là. Par contre, tu sors le flash, je pense que tu en auras besoin."
"...la vie est un mensonge", j'ai "l'impression que ce que je vis n'est pas réel". #Matrix? ==>Matrice=>vagin?... CQFD?
Alors là, là, mon texte de 2020 est vraiment un texte fourre-tout sans queue... ni tête, sur ce film sur un ...vagin.
Voilà longtemps que je n'avais pas autant ri à un film, avant (en entendant une partie du résumé par Lafitte des années avant), puis pendant, après et en le revoyant.
Et en repensant aux scènes et surtout en les racontant à ma famille inquiète, effarée et encore plus atterrée par mes goûts et ma cinéphilie parfois déviante.
Je découvre qu'il n'a aucune nomination aux prochains Césars (même pas pour Hélène Vincent!).
Je mets donc au propre mes vieilles notes et remarques dont j'avais un peu honte et donc n'avais pas publiées: elles ne remplaceront hélas pas un César pour Hélène Vincent ou Lafitte, mais sont une sorte de bronze de PierreAmo.
Pseudo résumé du film: un homme aisé qui a réussi, qui a fait son trou comme avocat, est un peu dans un trou, un creu...il s'ennuie, il perd son coeur à l'ouvrage.
Sa femme lui proposera de passer un week-end à Trou-ville sur Mer.
Lors d'une séance de sport, sur un tapis de course, il découvre qu'il a vraiment perdu son coeur.
Lors d'un échange quasi homo-érotique avec un grand coach noir, il a le premier soupçon de son mal, car la machine ne relève pas de battements de coeur.
Son ami vétérinaire qui se 'précipite' chez lui (en mettant quand même une demi journée pour arriver...) lui confirme que son coeur s'est arrêté. Qu'il est un zombie. (cette visite médicale est la première scène de la pièce que j'ai lue depuis).
Sa femme rentre du travail, apprend la nouvelle, n'est pas surprise du tout.
Sa guérisseuse leur conseille bien sûr comme thérapie de prendre et lui apporter une photo du vagin de sa mère. Bien sûr.
Après tout, des médecins pour soigner des cowboys leur plantaient bien des clous dans les oreilles, une guru hollistique peut donc bien demander ici à voir le vagin de la mère du patient...celle du mort-vivant.
Remarques AVEC parfois petits SPOILS à partir d'ici:
__________♀️♀️♀️♀️ Je n'y connais rien mais suis surpris que même Hélène Vincent, ne soit pas nominée à nos Césars: elle a comme incommensurable consolation d'être ajoutée à cette liste que je lui ai consacrée sur SC (sa première sur le site).
__________♀️♀️♀️♀️ Le film m'a fait penser à des personnages de Claude Sautet qui seraient croisés à du ton et humour des frères Farrelly.
La langue parfois fleurie de Karin Viard m'a fait penser à l'instructeur dans 'Full Metal Jacket' de Kubrick, lorsqu'il menace d'à peu près la même chose une de ses recrues ("I'll unscrew your head and shit in your neck").
Cette folle femme du zombie suggère par exemple de trancher la bite du fainéant rétif à les aider, puis de lui violer sa gorge tranchée avec. (Foufoune Metal Jacket?). Une partie de son dialogue n'est pas dans la pièce que j'ai lue depuis.
__________♀️♀️♀️♀️ Entre autres révélations, on apprend lors de cette chasse au gros minou...la vérité sur le sort de Titi, le canari de la famille. (c'est un canard dans la pièce)
Bref, un bon môment, autour d'un fils appelant sa maman, môman. Incapable de dire le mot maman sans dire "môman" (Serait il guyanais?)
__________♀️♀️♀️♀️ J'aime énormément quand le fils découvre qu'il ne savait rien de sa mère (comme beaucoup de fils?):
"Mais qui est cette femme?" répète t il sans fin.
__________♀️♀️♀️♀️ Tout s'explique. Il y a un lien... Une histoire qui semble écrite par un dyslexique qui aurait mal entendu parler de la théorie des trous de Vers et aurait compris les trous de mères?
Un auteur qui a trop aimé Titi et Gros*minet*?
Un auteur qui pense que François Hollande est un con...(car Vincent Macaigne a des petits airs de l'amateur de minou, François Hollande, le "faux gentil" selon Anouk Grinberg):
"Tiens j'ai cru voir un gros minet qui pensait à m'attraper"
disait le Titi dans le dessin animé (adoré par la génération de justement l'auteur Sébastien Thiéry),
canari qui partageait aussi l'écran avec un Sylvestre, minou justement plutôt con et aussi justement appartenant à une Mémé (comme ici).
La mémé ici est moins gentille avec le canari de la famille. Pensant que c'était la raison pour laquelle son fils est insistant pour la voir, elle lui avoue qu'elle avait accidentellement tué le titi de la famille en tentant d'en améliorer le chant par l'explosion de ses globes oculaires sous l'action d'une lame chauffée à blanc pour "éviter les infections".
Elle avait lu dans le Reader's Digest, que les canaris aveugles "chantent mieux". Tout s'explique. Il y a un lien...
__________♀️♀️♀️♀️ Quant aux trous de vers et non de mères, ils sont illustrés dans le film 'Stargate' par aussi un anneau, un cercle,
comme justement celui dans lequel Laurent Lafitte s'assoit chez la "Gouroute" ou
comme le cercle dans lequel il rentre dans un autre monde lors d'un rêve, pour disparaître.
Le film commence d'ailleurs justement dans l'espace et les galaxies (où se trouvent aussi des trous de vers).
__________♀️♀️♀️♀️ Le générique de début m'a fait découvrir une chanson tellement juste:
'Cadeau' de Marie Laforêt, sur le culot d'un petit enfant réclamant salaire et argent de poche à sa mère pour les tâches qu'il a accomplies dans la semaine.
Et elle, la mère, lui liste alors tous les détails de son calvaire à elle, dont elle lui fait, elle, un geste commercial en ne les lui facturant pas..."c'est cadeau".
__________♀️♀️♀️♀️ Film avec bien sûr Défécation en forêt, et ailleurs, sur du ...Fauré.
__________♀️♀️♀️♀️ Je rigole aussi quand je repense au film et le revois, car une fois la vie de la maman connue, la première partie devient encore plus drôle la fois suivante car j'ai été alors libéré d'un peu de gêne ou possible culpabilité (quoique ce genre de mécanismes de défense et freins intérieurs sont assez ridicules quand on regarde une comédie; mais ils sont parfois involontaires).
Car la première fois, on peut penser que la petite vieille semble harcelée par son fils et son ami à tête de François Hollande. Puis on découvre qu'elle est une ordure dégénérée.
__________♀️♀️♀️♀️ Le quiproquo:
Après des décennies de films et rires, je me suis souvent demandé ce qui me faisait rire, et
il s'avère que ce sont entre autres mais surtout les scènes où un personnage est témoin d'une scène, ou entend un propos ou subit une action, sans qu'il ait la moindre idée de ce qui se passe, du pourquoi et du sens, au contraire des spectateurs qui ont été témoins de tout ce qui précède. Donnant l'impression à ce témoin ou victime, que tous les autres sont fou ou bizarres. (ici sur SC, certains pensent hélas pour eux, que le quiproquo est "la forme la plus vulgaire et basse de l'humour"(sic)).
__________♀️♀️♀️♀️ Les quipropos/quos:
Par exemples, les phrases suivantes ne font sens qu'au spectateur mais pas au personnage les entendant:
___(mais mais) "c'est pour l'Algérie?" (c'est le Maroc dans la pièce^^)
"Non, c'est pour le sauver"
____"Me laisse pas dans le python Michel!".
Phrases Incompréhensibles pour qui n'était pas présent à de précédentes conversations ou scènes.
Ce qui fait demander à la mère/Hélène Vincent, s'ils ont "pris de la drogue?".
Comme autre quiproquo, l'ami innocent passera pour un gérontophile,
puis se laissera prendre au jeu...
__________♀️♀️♀️♀️ Au sujet du début avec des images dans l'espace et les galaxies, ça me rappelle que Jacques Higelin chante sur justement la naissance d'un enfant:
"tu as vue le jour dans la nuit, un tremblement de terre le long de la voie lactée,
c'est la vie ! Ma p'tite gonzesse a vu le jour. Dans la nuit, C'est comme si, Un tremblement d'terre (...) Me secouaient de la tête aux pieds, Le long de la voie lactée... Le long de la voie lactée J'ai alerté tous les pingouins
D'la galaxie. J'suis papa...Si on savait tout... De c'qui nous reste à prouver"
(chante Jacques Higelin sur la naissance de son enfant)
D'où bien sûr les premières images du film sur des galaxies et ses trous de vers? ...planètes et or-bites dans ce film qui or-bite autour d'un vagin?
__________♀️♀️♀️♀️ Film où beaucoup est aussi dit parfois QUE par l'image et la musique, souvent sans dialogue.
Par exemple, la présentation habile des personnages au tout début est surtout faite de plans silencieux mais très clairs sur leurs possessions et signes extérieurs de richesses et (supposée) culture (piano, lampe et cendrier design, montre Cartier, stylo Mont-Blanc, Apple, nombreux volumes de la Pléiade à 60 euros chaque).
__________♀️♀️♀️♀️ 'Sushis nems' et introspections, comme Néo dans Matrix?:
Film chimère, comme si un restaurant Japonais était géré et cuisiné par un Chinois et proposait des Sushis sur des Nems?
Comme le restaurant au début où le dépressif mange avec son ami véto: il lui confie qu'il pense que "la vie est un mensonge", qu'il a "l'impression que ce qu'il vit n'est pas réel". # Matrix? ==>Matrice=>vagin?...
__________♀️♀️♀️♀️ Avec des hommages à Stanley Kubrick? et à Terrence Malick?...notamment lors de la scène de l'appareil photo tournoyant?
La Camera tournoyant au ralenti comme une planète ou un bébé jeté?
Rappelle aussi l'os... de Stanley Kubrick qui devient vaisseau sur 'Ainsi parlait Zarathoustra'?
__________♀️♀️♀️♀️ Le plan final sur la photo de polaroïd qui se développe pendant le générique de fin est hilarant: à la façon d'un gag imaginé par Andy Kaufmann/Jim Carrey? Car toute une salle de cinéma reste alors assis en attendant un gros plan sur un vagin?!
Les spectateurs attendent qu'une photo de vagin en "pola" se développe (un "polââ" comme dirait Valérie Lemercier dans les 'Visiteurs').
__________♀️♀️♀️♀️ Et la photo finale est bien sûr... à côté d'un bocal rond, avec un couple de poissons noir et blanc,
comme le yin et yang?
Le film commence dans l'espace, puis un couple en appartement et finit sur deux poissons, un noir et un blanc dans un bocal.
Poisson annonçant sans doute le bébé qu'auront après le couple ( ils en parlaient sur le divan quand la belle-mère est emportée par les pompiers):
_"En travaillant sur la balance Yin/Yang, on stimule le corps et envoie à bébé qu’il est temps de rencontrer papa et maman!" dit le site holistikfit.com/medecine-chinoise-et-maternite-de-la-conception-a-larrivee-de-bebe...
Site dont serait fan la coach du film: la "coach holistic".
'Hole' signifiant aussi trou...Et la boucle est bouclée, film Ouroboros: commence par un couple opposé comme le noir et blanc et finit sur un couple de poissons noir et blanc enfermés dans le même appartement?
__________♀️♀️♀️♀️ De vrais sites internet rappellent certains des propos de la guru de fiction jouée par Nicole Garcia.
« Maman et papa Yin Yang »?: "Équilibrer sa vie grâce au principe Yin et Yang et aussi grâce à Papa et à Maman"?:
_"De toute la philosophie orientale, c’est probablement le principe du Yin et du Yang qui est le plus familier à l’esprit occidental, mais comment peut-il nous aider à évoluer dans notre vie de tous les jours ? Reprenons d’où nous venons ! Nous sommes sur terre grâce à notre père et à notre mère. En équilibrant ces deux forces en nous, nous pouvons alors avoir Amour, Argent et Travail". Sont les vrais propos d'un Bert Hellinger (expert en Yin Yang Noir et Blanc selon internet). "Amour, Argent et Travail" sont aussi les sujets du film. Est ce pourquoi le film finit sur deux poissons noir et blanc dans un bocal?
__________♀️♀️♀️♀️ La Bande Originale est aussi jouissive et me fait tant découvrir dont:
_'Cadeau' de Marie Laforêt,
_'Romance sans paroles' de Gabriel Fauré,
_'Barracole numéro 1 op.20' de Fauré
_Requiem 48 paradisium (hommage à Mallick?)
_Pelleas et Melisandre etc.
__________♀️♀️♀️♀️ Un mari se trouve une excuse pour obtenir une fellation par un étranger sur 'Romance sans paroles' de Fauré:
"Jean-Louis, met la sourdine" lui crie sa femme quand il joue du piano du très émouvant Fauré;
il venait d'être frustré sexuellement car sa femme venait de jouir avant lui et avait encore de suite embrayé immédiatement sur leurs prochaines "vacances" luxueuses...alors que lui "n'avait pas encore joui"..."tu pia-pates" (le genre de propos qu'il risque de lui être reproché pour 20 ans)...
A peine l'amour à peine fini, sa femme ne lui parle de suite que d'un week-end à Trou-ville sur Mer(e): elle "rêve d'un plateau de fruits de mer" (avec moules...).
Et quand, ensuite, à la place de son éjaculation, il se relâche et détend en pia-pia-notant sur un autre clavier,
là encore, il se fait frustrer de son simple plaisir auditif et artistique ("met la sourdine"...),
donc il va se faire sucer par un travelo dans les bois,
en prétendant promener son chien. Toutes les excuses sont bonnes?
Dans leur couple, le sexe semble être devenu une corvée, une mascarade.
L'homme a mis des générations à trouver le clitoris de sa partenaire, et elle, elle, oublie l'éjaculation de son partenaire (même s'il peut en effet avoir un orgasme "sec").
__________♀️♀️♀️♀️ Film avec 'Hommage'? à Robert Zemeckis:
Comme dans 'La mort vous va si bien' de Zemeckis, son coeur s'arrête, comme celui de Meryl Streep, il est techniquement mort,
et le rôle du médecin éberlué dans le Zemeckis tenu par Sydney Pollack est ici tenu par
un méconnaissable Vincent Macaigne (méconnaissable car il s'est juste rasé?).
Sinon il sonne toujours aussi juste, lunaire (et agaçant pour certains et certaines).
Jean-Louis, riche personnage sorti d'un Claude Sautet lui demande une si petite faveur, à cet ami qui lui est si redevable.
__________♀️♀️♀️♀️ J'aime les scènes de Cauchemars:
Il regarde son pénis, constate qu'il y a un cordon ombilicale, le suit, comme une corde en montagne...il tombe sur sa ...femme, jambes écartées d'où sort le cordon.
Et bien sûr couche avec elle,
se réveille en sueur, il en réveille sa femme ,qui constate qu'il a une érection.
__________♀️♀️♀️♀️ Autre cauchemar: plus tard, une femme un peu sortie de la baignoire de la chambre 237 de 'Shining' l'embrasse goulument au point que le pauvre homme retire de sa bouche, non pas des arêtes ou un os, mais la moitié du dentier de la dame. (ce n'est pas Hélène Vincent mais ********?****************).
__________♀️♀️♀️♀️ Hommage à Brokeback Mountain?('Dry humped by a black man on a running machine')
....car tous ses cauchemars se passent bien sûr dans les vestiaires de son club de sport où le plus grand que lui coach noir habillé en blanc venait dans la journée de le coller au dos sur le tapis de course car l'appareil ne relevait plus son rythme cardiaque. Ce qui le trouble et le perturbe.
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MA SCENE PREFEREE:
__________♀️♀️♀️♀️ Une scène très très drôle me semble aussi un Hommage à David Lean par Laurent d'Arabie Lafitte, avec une touche de M. Night Shyamalan dans 'Phenomenes'?:
C'est la scène où les deux personnages, entourés de promeneurs, sont en conversation et négociation, dehors en bord de Seine, parlant comme dans un 'Quand Harry rencontre Sally'. Juste au milieu du plan, juste entre eux, au très très très loin, apparait un personnage d'abord flou,
flou comme les alien de Steven Spielberg au début de la scène de leur arrivée dans 'Rencontres du troisième type'.
Et flou comme Omar Sharif dans le David Lean, Lawrence d'Arabie. Mais lentement mais surement ce personnage flou arrive à leur niveau, pendant qu'ils continuent leur conversation, c'est la femme folle!...elle vient de l'horizon façon Omar Sharif dans 'Lawrence d'Arabie' x2
Le timing est si amusant: le mari a juste le temps de dire, "il refuse";
alors la femme du dépressif prend l'ami rétif au col et le menace,
à la façon du maitre de guerre R. Lee Ermey dans 'Full Metal Jacket',
Karin Viard, digne petite-fille adoptive du sergent instructeur Hartman:!
"Enlève toi les doigts du cul ou je te dévisse la tête et te chie dans le cou"
du sergent instructeur, valent bien le:
"(elle sort un cran d'arrêt) Si tu sauves pas Jean-Louis, je te tue, t'as compris? ...je te tue! Je te saigne, je te tranche la gorge et la queue...et je te viole la trachée avec ta propre bite."
C'est pas pour rien, que cette furie est arrivée toute floue, comme dans 'It follows'.
...VOILA, C'ETAIT MA SCENE PREFEREE. (dialogues&imageries absents de la pièce)
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__________♀️♀️♀️♀️ En autre détail que j'aime beaucoup, chez sa mère, le sofa est trop bas,
le fils est, lui, trop grand, donc une fois assis, le fils a ses genoux sous le menton,
on dirait alors un enfant au bord de l'eau dans la pub Herta...il fait 20 ans de moins.
__________♀️♀️♀️♀️ Laurent Lafitte semble un très bon directeur d'acteurs: Karin Viard, une fois encore, ne surjoue pas ,
pas en mode hystérique, pas de regard rieur; elle joue à 150% sérieux une comédie façon Depardieu, Villeret, Maillan ou Will Ferrel mais aussi Kristen Wiig et Annie Mumolo.
__________♀️♀️♀️♀️ La maltraitance de vieux...: Hélène Vincent, différente et profonde, passe pour une sorte de victime tout le début du film,
ce qui d'ailleurs peut se révéler embarrassant au premier visionnage,
et, à mon avis, explique des réticences de certains spectateurs;
le sentiment d'être un spectateur complice d'un sordide harcèlement de petite vieille.
Puis elle se révèle une monstresse, LA monstresse.
Pire que Tatie Danielle,
bien pire.
Hélène Vincent aurait du avoir un prix pour ce rôle et ses scènes au piano à la fin: car son personnage ne joue pas la comédie, ne voit pas le culot et la maladresse de ses propos:
eg. "je t'aime ...presque autant que ta soeur."
__________♀️♀️♀️♀️ Piège de cristal:
La mère m'a rappelé un dessin, du pourtant pas souvent drôle, Jacques Faizant?,
où une mamie est en train de coudre, assise sur un fauteuil devant une belle baie vitrée immense ...où on finit par repérer des tâches de sang et plumes sur la vitre...
car la mangeoire est en fait à l'intérieur de la maison, de l'autre côté de la vitre!
(un piège de glace pour oiseaux!).
__________♀️♀️♀️♀️ "This is my life": la chanson à la fin, de Shirley Bassey se révèle un autre gag hilarant; elle résume le film et en donne une clé: (elle illustre le film et le boucle en ramenant en paroles aux toutes premières images du film)
"Funny how a lonely day, can make a person say:
What good is my life?
Funny how a breaking heart, can make me start to say:
What good is my life?
Funny how I often seem, to think I'll never find a dream
In my life"
(...) But that's the way that I was born to be"
Le début du film est justement sur le personnage insatisfait se posant ces questions sur sa vie.
__________♀️♀️♀️♀️ Quand tu découvres que ta mère est un mélange de Béria et Bernie?:
Tant de dialogues hilarants révèlent que la mère, en apparence QUE victime,
est elle-même, voire elle seule, méchante, égoïste, maladroite, trompeuse
de mauvaise foi, jalouse et envieuse:
_"J'étais comme possédée...
J'ai regretté de suite, mais c'était trop tard."
(elle révèle sa Haine et jalousie sociale?)
_"J'ai pas pété dans la soie toute ma vie..."
("vous vous êtes bien rattrapée" lui rétorque l'autre folle de la famille...dialogue absent de la pièce)
_"Je te préviens, si elle est là,
je ne viens pas" (est ce qu'elle dit en tant que future belle-mère, à son propre fils, au sujet de sa future belle-fille, fiancée et de sa venue à leur ...mariage). (-je crois que ce n'est pas dans la pièce que j'ai lue depuis; très drôle aussi)
_Elle corrige à tort les autres: on dit "de la tarama"/// on dit "de la taboulé".
_D'un culot monstre puisqu'elle reprochera que "cet homme est cinglé"
alors que son passé révèle que c'est elle la cinglée.
__________♀️♀️♀️♀️ Film qui commence quasiment à un piano (générique) et finit au piano
(l'instrument le plus présent dans le film en musique)
__________♀️♀️♀️♀️ Le pseudo raté, et con, à tête de François Hollande
à qui on demande si son "poison n'a pas de goût",
se met à le boire pour le tester...
__________♀️♀️♀️♀️ Le monologue au fils, à la fin, par la mère, est un chef d'oeuvre de dialogues; un culot rare, sans empathie: (pas verbatim; Une belle-mère complétement folle et sociopathe)
on "était chez nous" ; "tu débarques"!
Elle le présente comme l'enfant boulet,
l'enfant réfugié à leur charge, l'enfant de trop.
Le culot et les reproches plus ou moins doucereux, plus ou moins injustes d'une mère maniant le chaud et le froid, plus ou moins involontairement.
Sans se rendre plus ou moins compte:
"mais je t'aime! Bien sûr au début, on a souffert" (début qui se révèle 18 ans pour le mari puisqu'elle parle de son premier compliment enfin, mais le jour "du Bac");
on te considérait "comme un bâtard"; "c'était dur aussi pour nous de te voir trainer chez nous" (là, Hélène Vincent a un mouvement de tête hilarant de droite à gauche, comme si elle voyait un rat passer de droite à gauche);
"surtout qu'on adorait tellement ta soeur" (mais toi) "tu débarquais comme ça, dans notre famille";
"je t'ai pardonné et je t'aime" (c'est elle qui pense devoir pardonner)
__________♀️♀️♀️♀️ En amusant détail, on entend au passage, quand elle arrive dans l'appartement, que son bus était "direct" pour se rendre chez son fils, qu'elle n'a pas vu depuis 4 ans! Donc ils auraient pu se voir facilement! (détail absent de la pièce)
Elle est lente au téléphone, lente sur son message d'accueil,
lente à l'interphone. (détail aggravant, absent de la pièce)
__________♀️♀️♀️♀️ Un film sur le couple:
Après l'amour, il lui dit: "J'ai l'impression de vivre une mascarade". (comme celle de ce texte)
"(le) Nous, d'avant, me manque" dit le mari en crise.
"Un couple, c'est de la volonté, des compromis, de la patience, c'est pas que de la passion (...)
ta nostalgie à la con...t'es d'un égoïsme!", réplique (en gros) la femme.
...c'est lui qui n'a pas joui, qui n'a pas éjaculé; elle n'a pas attendu qu'il jouisse avant de se mettre à parler vie commune, mais c'est lui qui serait "égoïste"?
Donc, doit-on comprendre qu'il a épousé une femme avec les défauts de sa mère à lui?
Une femme aussi d'un culot énorme?
__________♀️♀️♀️♀️ Nicole Garcia en guru expliquant la zombification quasi haïtienne du fils:
" Je vulgarise"...elle dit sans cesse qu'elle vulgarise pour rendre plus compliqué ses inepties.
Et elle répète des mantra à la Macron, des conseils de pseudo managers formés par la télé et The Apprentice:
"Qui ne veut pas faire, cherche des excuses,
Qui veut faire, cherche des solutions". (c'est dans la pièce mais le guru est un marabout noir)
Elle ose comparer "ce Karunga" au "Purgatoire" chrétien...ce qui nous amène à la Bible==>
__________♀️♀️♀️♀️ Et bien sûr, le film et son obsession du VAGIN rappellent la 'Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens 12,12-30'...:
_"le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Le corps humain se compose non pas d’un seul mais de plusieurs membres.
Le pied aurait beau dire : "Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps", il fait cependant partie du corps.
L’oreille aurait beau dire : "Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps", elle fait cependant partie du corps.
Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre?
S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu.
S’il n’y en avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ?
En fait, il y a plusieurs membres et un seul corps.
L’œil ne peut pas dire à la main : "Je n’ai pas besoin de toi" ; la tête ne peut pas dire aux pieds : "Je n’ai pas besoin de vous". (...)
Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu.
Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie."
CQFD
__________♀️♀️♀️♀️ Arte vient de me faire découvrir une peintre dite surréaliste dans le documentaire: 'Toyen - La baronne subversive du surréalisme' d' Andrea Sedlackova.
Or un des tigres et son regard sur certains de ses tableaux, me rappelle le tigre au mur derrière la psychiatre/guru (il cligne des yeux à un moment).
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ps: revu en 2022, je conseille l'audio description qui devient hilarante; je ne sais pas comment l'acteur la jouant garde un tel sérieux:
_après la scène de soi disant "tentative de viol"
AD: "Michel se carapate"
_lors de la scène de flashback
AD: "elle découvre une coiffeuse rehaussée d'un miroir en forme de nuage...
elle retire ses chaussures"...
...(c'est avant de monter sur lit pour pourtant déféquer dessus).
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ps: 2023; je découvre l'existence d'une pièce de théâtre, 'la Culotte', grâce à Dominique Blanc avec aussi, entre autres, Claude Brosset. Cette "pièce jouée en 1987 a justement un mari vivant, mais déclarant un court moment à sa femme: "Mon coeur a cessé de battre!".
Elle est d'un Carl Sternheim adaptée par Roland Dubillard.
La pièce commence par le mari (Claude Brosset) donnant une fessée à sa femme (Dominique Blanc) car elle a "perdu sa culotte sur la voie publique"?!?...
Lors d'une scène suivante, le mari dit à sa femme, alors qu'il continue à vivre et bouger: "Mon coeur a cessé de battre".
Or l'arrêt du coeur d'un mari sans qu'il meurt, est le ressort de la pièce de Sébastien Thiéry dont je vénère ici cette adaptation au cinéma par Laurent Lafitte :-D
(Je ne sais pas si Thiéry et Lafitte sont fans de Dubillard ou de ce Carl Sternheim)