Oh! Le bon gros navet que voilà!

La réalisation totalement je-m'en-foutiste de ce proto-slasher décérébré (script et montage bâclés, esthétique affreuse) étonne de la part d'un Mario Bava, et l'on devine qu'il s'agissait là sans aucun doute d'un travail purement alimentaire pour un budget dérisoire.

Ce navet de bas étage n'a rien pour lui, et on a du mal à saisir comment un spectateur de bonne foi peut le qualifier aujourd'hui de "culte". Le pire film de loin que j'ai pu voir du réalisateur jusqu'à présent.

[N.B.: séance tardive à la cinémathèque, gros problème au niveau de leur système de sous-titres ; rajoutez à ça de la fatigue et on comprendra mon très peu de complaisance avec ce long-métrage qui a ruiné ma soirée ; j'y vais donc sans doute un peu fort avec ce pauvre Mario Bava (qui m'a habitué à beaucoup mieux, c'est sa faute aussi!), mais je n'ai absolument pas changé d'avis sur ce film le lendemain à tête reposée...Celui-ci m'a vraiment fait l'effet d'un bad-trip nihilisto-absurde d'une laideur abysale. Il ne peut donc même pas faire correctement office de petit "plaisir coupable" pour un spectateur comme moi pourtant extrêmement bienveillant à la base - Ah! Joies et déboires des films de genre des années 60-70!]