La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue par J. Z. D.
Quand j'étais petit, j'adorais ce dessin animé. C'était un pré-Indiana Jones dans mon esprit. Je ne savais pas encore que j'aimais les aventuriers, les trésors perdus, les temples maudits, les méchants de films, j'étais trop petit, c'était la seule cassette avec Basile de toutes façons, mais ce n'était pas une raison.
Le travail sur les personnages, du méchant, du traitre, de Flagada Jones sont cool. On regrettera en grandissant Riri, Fifi et Loulou, et aussi le sale petit génie, qui sont quand même très vains et enfantins. Picsou, quand à lui, est comme toujours parfait, mais pouvait on en attendre moins ?
Graphiquement, soyons honnête ça révolutionne que dalle, mais qu'importe, il y a tout plein de films dans ce dessin animé ; l'aventure à la recherche du trésor de Calibaba, jusqu'à l'échec de Picsou et la petite qui a gardé la vieille lampe à huile pour jouer à la dinette nous plonge dans une esquisse de teen movie pour canard sympa, hélas, Dijon - ce nom m'a toujours énormément perturbé - s'invite à la fête, suivi par son démoniaque chef dont j'ai oublié le nom mais il était si méchant qu'il a coulé l'Atlantide faute d'avoir pu avoir des places pour la saison balnéaire, et quand le méchant s'empare de la lampe - qu'il contrôle bien mieux que quiconque - nous voilà dans un remake de James Bond, Picsou et la smala Duck se lance dans l'infiltration du bunker surdéfendu dernière étape avant le combat final, dans un château volant en plein ciel ! Que d'aventure pour l'enfant qui s'ennuyait en moi !
Ah oui, et puis il y a Mamie Machin ! Et le Majordome ! C'était cool ça aussi !