La Baronne de minuit par Alligator
Avec un scénario signé par le duo Brackett/Wilder, on peut s'attendre à autre chose tout de même et il n'est pas illégitime de nourrir une légère déception. D'autant qu'au départ, on se pourlècne les babines devant un bien intéressant casting, notamment le couple vedette. Depuis que j'ai vu Heaven can wait, je garde une place privilégiée à Don Ameche. Et que dire du culte que je voue à Claudette Colbert pour The Palm Beach Story, The smiling lieutenant ou même l'Imitation of life de Stahl mais plus encore pour l'insubmersible It happened one night. Cette femme est une étoile.
Mais on a beau dire... ce film là manque de punch, de rythme. L'enchaînement des situations n'est toutefois pas poussif. C'est bien plus dans les échanges, dans les relations entre personnages. Quelque chose cloche.
Le plus choquant, compte tenu de la classe des deux auteurs, c'est le manque de comique et de fulgurance dans le texte. Les dialogues en effet, ne donnent pas vraiment le frisson habituel.
Et Claudette de me faire sourire ici ou là, mais perdant de son charme si dévastateur par ailleurs.