Dernier film en date de la trilogie policière abordée par son réalisateur, c'est quand même pas folichon. Mais, pourtant, ça commence bien, car on y voit un extrait d'un concert de Trust où vont des loubards. Dès ces premières minutes, quelque chose cloche ; Dominique Pinon y est exécrable, digne d'un film amateur. Et cette sensation ne fait que se confirmer sur l'ensemble du casting, excepté les parents de Robin Renucci et Véronique Genest, qui doivent être les seuls à croire ce qu'ils jouent. D'ailleurs, Robin Renucci, n'est pas crédible une seconde en ex-bandit qui replonge pour sauver son fils malade.
Pour la mise en scène, bien des scènes sonnent faux, à l'image de camions qui explosent, mais dont on sent que tout a été dégagé aux alentours, on sent plus l'effet pyrotechnique gratuit qu'une vraie sensation de danger. Et les balles portes sur les victimes sont aussi problématiques, car une personne peut recevoir une balle dans la tête et partir en arrière une demi-seconde après. Et, aussi intéressante soit l'histoire, on ne peut plus y croire avec de tels amateurismes.
Je ne connaissais que Missiaen en tant qu'auteur de livres et d'articles (comme sur Antony Mann ou le film noir), mais là, c'est une douche froide.