Dieu seul le sait.

Un mercenaire doit fuir à la ville de San Sebastian auprès d'un prêtre excommunié. Ce dernier va mourir, laissant au bandit, joué par Anthony Quinn, le loisir d'enfiler la défroque du défunt, à contrecœur. C'est aussi contre son gré qu'il va défendre San Sebastian avec des autochtones contre des Indiens dont le leader est Charles Bronson, qui veulent piller la récolte de blé.

Dans cette coproduction franco-italienne filmée au Mexique et jouée en Anglais, Henri Verneuil a su faire son western entre guillemets dans la grande tradition des films de l'époque, avec un superbe Cinemascope et l'excellente musique de Ennio Morricone. C'est aussi l'occasion de retrouver Anthony Quinn après La 25eme heure et le toujours minéral Charles Bronson, dont ça devait être le 72e rôle d'Indien avant que l'année suivante, il explose dans Il était une fois dans l'Ouest. Plus qu'un western, je dirais plutôt que La bataille fait partie des films de siège, comme Quand les tambours s'arrêteront ou encore Alamo, avec des villageois qui doivent tenir par tous les moyens. Même si Anthony Quinn fait parfois ce qu'il veut et que le rôle féminin incarné par Anjanette Comer soit purement accessoires, c'est un très bon film, malheureusement méconnu jusqu'à sa sortie en blu-ray en 2021, mais qui vaut le coup d'être vu, car il beaucoup de rythme et est très bien réalisé.

Ce qui me donne envie de voir La 25eme heure...