"Savoir se retenir et savoir se contenir sont les vertus que prône La Beauté du geste de Shô Miyake. Sourde ne veut pas dire vulnérable et Keiko le fera entendre à tous ceux qui tenteront de la rabaisser ou de l’agresser. Si la langue des signes nous permet de nous connecter à elle, c’est avec les poings levés et la boxe que cette combattante trouve un sens à sa vie de solitude. Un récit d’apprentissage qui frappe droit au cœur !"
"Le quotidien n’est pas tendre avec Keiko (Yukino Kishii), qui doit vivre avec la surdité et une épidémie du Covid-19 qui ne vient pas tout arranger. De nouvelles barrières s’ajoutent à son handicap, comme le port du masque chirurgical et la distanciation physique. Il n’est pas étonnant de la voir s’épanouir autour d’un sport de contact, celui qui rend les coups, telle une revanche sur la vie. Le ring devient alors le temple d’un exutoire assumé, qui compense l’hostilité de la société. Mais que pourrait-elle devenir alors que ce club s’apprête à mettre la clé sous la porte ? Que devient cette famille qu’elle s’est construite autour de son entraîneur ?"
"Toute la magie de la boxe s’éveille dans ce film, particulièrement solaire et chaleureux, à en faire oublier les contraintes sociales d’une crise sanitaire. Tout le monde serre le poing pour une raison dans La Beauté du geste. L’héroïne choisit de le faire pour élever sa voix et pour trouver plus de sens à sa vie. [...] La trajectoire de cette jeune femme nous rappelle ainsi que son combat n’est jamais limité par le son de la cloche et qu’il existe toujours un coup supplémentaire à renvoyer."
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