Jean Harlow n'est ni Barbara Stanwyck ni Norma Shearer, et c'est bien dommage, car son côté glamour est terriblement artificiel. Mais faisons avec. On nous montre une femme beaucoup plus complexe que la manipulatrice qu'elle joue à être, et son impulsivité la pousse à commettre des actes regrettables, elle peut même être jalouse… Le film n'oublie pas d'évoquer l'hypocrisie de tout ce petit monde (dans la bonne société, il n'est pas bien vu de "monter" avec ses charmes"). Le film est parfois maladroit à l'instar de son héroïne mais quel pied de nez à la morale bourgeoise magnifié par l'un des derniers plans les plus "gonflés" de l'histoire du cinéma.