Le cinéma mexicain classique recèle pas mal de films méconnus, sauf dans leur pays d'origine, et quelques cinéastes sans doute inégaux mais loin d'être des seconds couteaux. A commencer par Roberto Gavaldón, réalisateur éclectique et qui force souvent la note dans la veine sentimentale, comme bon nombre de ses compatriotes. C'est le cas pour Sombra verde, du moins dans sa deuxième partie, un peu mièvre, au contraire de la première, riche en aventures dans la terrible jungle. Ricardo Montalbán, qui ressemble un peu à Jean Dujardin (à moins que ce ne soit à Édouard Baer), excelle dans tous les registres et ne craint pas le ridicule de certains dialogues sirupeux.

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le 4 juin 2024

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