Surfant entre les genres et les époques le« réalisateur français à suivre » d’antan, Bonello nous sert une œuvre fleuve boursouflée, brassant beaucoup de vent, sans pour autant avancer d’un centimètre. Entièrement axé autour de Léa Seydoux qui a tout le loisir de nous proposer de manière plus ou moins convaincante sa palette d’actrice ce pensum de 2h30 est censé illustrer l’Amour ultime.
A la manière d’un David Lynch mais sans le génie du réalisateur américain.
Et la balade fantasmagorique se transforme en véritable purge pour le spectateur, qui se reconnaîtra peut-être dans le pigeon dont la présence émaille le film.