Après un accident de voiture, un homme se réveille avec une perte partielle de mémoire, mais ce qui le trouble, c'est qu'il a dit plusieurs choses à l'infirmière qui veillait sur lui, à priori incohérentes, mais qui étaient enfouies dans son passé.
On ne peut pas dire que les films réalisés par Richard Berry aient soulevé quelque enthousiasme que ce soit, mais concernant La boite noire, il a voulu sans doute être très ambitieux. A savoir montrer José Garcia dans un contre-emploi, dont le sujet réel est l'inconscient, d'où le titre, et va réveiller des secrets de famille.
Sauf que le résultat à l'écran donne quelque chose d'une laideur que je trouve repoussante. Il y a comme une sorte de filtre vert assez disgracieux à l'image, et une coquetterie que je trouve ridicule, celle de filmer une grande partie de ses personnages au grand angle, un peu comme chez Jean-Marie Poiré. Le tout avec des acteurs très inégaux, José Garcia en tête, ainsi que Marion Cotillard, mais surtout, la dernière demi-heure semble se dépêcher de tout nous révéler, le titre de ma critique nous donne un aperçu, pour au final se dire que ce n'était que ça.
Alors oui, une des références évidentes de Berry est David Lynch, mais sur un récit aussi court, La boite noire sonne au final plutôt creux, et très moche.