La Brèche
La Brèche

Téléfilm de Piers Haggard (1994)

Tellement mollasson et amorphe que l’on peine à rester éveillé, jusqu’au dénouement final

Un scientifique excentrique mène des expériences sur la mort et tente d’enregistrer le moment où le corps quitte son enveloppe charnelle pour l’au-delà.


Dans la droite lignée de L'Expérience interdite (1991) avec Kiefer Sutherland, cette fois-ci, on retrouve le père (Donald) au cœur d’un téléfilm librement adapté du roman "The Breakthrough" de Daphne Du Maurier.


Incroyablement ennuyeux du début à la fin, La Brèche (1994) aussi appelé "L'expérience interdite" s’avère être une œuvre science-fictionnelle tellement mollassonne et amorphe que l’on peine à rester éveillé, conscient, attentif (rayer la mention inutile) jusqu’au dénouement final (qui sera quant à lui, expédié en un claquement de doigts).


Malgré une distribution plutôt sympathique entre Mimi Kuzyk & Corin Nemec (Parker Lewis ne perd jamais - 1990/1993), il ne faudra pas compter sur Donald Sutherland grimé en Captain Iglo® (entre sa barbe hirsute et sa casquette bretonne), ce dernier donnant clairement l’impression de s’être égaré, voir trompé de film tout en se demandant ce qu’il est venu foutre ici. A aucun moment Piers Haggard ne parvient à nous extirper de notre léthargie, son téléfilm est tellement amorphe et chiantissime, qu’il faut batailler pour rester concentrer jusqu’au bout. On a parfois l’impression d’être devant un mauvais épisode d’Au-delà du réel : L'aventure continue, avec un soupçon de Carrie au bal du diable (1976), sauf qu’on s’emmerde littéralement. Entre la voix-off insupportable de l’héroïne et l’absence de musique, tout porte à croire que le réalisateur voulait que l’on s’endorme avant le dénouement final.


Alors que l’on aurait pu espérer que le film devienne « enfin » divertissant lorsque tout s’accélère à 20min de la fin, manque de chance, c’est tout le contraire. Entre les CGI tout pourave donnant l'impression d’assister à la coloscopie futuriste de Corin Nemec et la fin expéditive pour ne pas dire bâclée et qui nous laisse une désagréable impression de « tout ça pour ça », très franchement on peine à comprendre les raisons d’une telle adaptation télévisuelle.


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le 26 avr. 2021

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