Le ratage de Judd Apatow avec cette comédie sur la crise sanitaire tient certainement à ce qui faisait la réussite du Don’t Look Up d’Adam McKay, également distribué par Netflix : l’intelligence. The Bubble ne cesse de se complaire dans la bêtise de ses protagonistes, au point de se délecter devant une chorégraphie TokTok – erreur volontaire de ma part – réunissant l’équipe du tournage et un dinosaure numérique… Le pire étant cette sensation de sur-place qui résulte de la répétition ad nauseam de la même structure, comme si le réalisateur peinait un renouveler un système circulaire.
Vulgaire et dépourvu de profondeur, le film est ainsi à l’image de son titre, une bulle vide et artificielle qu’un peu d’esprit vient perforer comme un ongle dévoile, derrière un verni doré qu’il faut gratter, l’indication « perdu ». Quelques gags font sourire, la loufoquerie générale divertit parfois. C’est bien peu.