Suite à un rocambolesque concours de circonstances, la cane étudiée par le professeur Albert Dooley (Dean Jones) se met à pondre des œufs en or. Ces œufs arrivent à point nommé pour remettre à flot son foyer, au bord de la crise financière. Mais ces œufs en or passent d’autant moins inaperçus qu’ils menacent l’économie américaine, et derrière elle, l’économie mondiale. C’est alors que les inspecteurs du Trésor Public s’en mêlent…


Réalisée par Vincent McEveety sous l’égide des studios Disney, La Cane aux œufs d’or se situe dans la droite lignée des comédies à la Robert Stevenson (L’Espion aux pattes de velours, Un Amour de Coccinelle) ou à la Norman Tokar (4 bassets pour un danois, Demain des hommes).
Alors qu’une certaine baisse de qualité des comédies Disney s’annonce à l’horizon, La Cane aux œufs d’or témoigne encore de la rigueur des studios et de leur incroyable capacité à développer un postulat loufoque, sans pour autant s’égarer dans une farce clownesque. Ici, l’humour reste suffisamment travaillé pour faire rire honnêtement, les personnages sont bien développés, introduisant même une certaine profondeur, grâce à Dean Jones et à son rôle de père découvrant que sa famille vaut bien plus que tout l'or du monde, et le scénario est parfaitement mené, nous réservant quelques scènes cocasses du meilleur effet, sans oublier, évidemment, la poursuite finale, déjantée mais pas trop tirée par les cheveux.
Tout cela ne hisse pas La Cane aux œufs d’or vers le chef-d’œuvre, mais suffit à en faire une comédie sans prétention et diablement sympathique.

Tonto
7
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le 23 mars 2017

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Tonto

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