Malaises et ennuies.
Malaise et ennui, voilà ce que m’a inspiré le film navrant « La Cane aux œufs d’or » des studios Disney de 1971. Si l’histoire de ce canard qui pond des œufs d’or suite à l’effet malencontreux de...
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le 6 mai 2020
Malaise et ennui, voilà ce que m’a inspiré le film navrant « La Cane aux œufs d’or » des studios Disney de 1971. Si l’histoire de ce canard qui pond des œufs d’or suite à l’effet malencontreux de radiations peut paraitre originale sur le papier (même si l'on remarque déjà un manque de crédibilité criant), le spitch atteint vite ses limites à l’écran, avec finalement bien peu de choses à raconter, et surtout une absence flagrante de morale (excepté à la fin, j’y reviens...). En effet, le film ne cesse de dépeindre une course à la richesse, en proposant des personnages tous plus cupides les uns que les autres. Un sujet et un thème, qui pour ma part, est affreusement anxiogènes, et surtout très sensibles, et je pèse mes mots. En effet, le sujet ne me fait pas du tout rêver, j’ai l’impression qu’en plus de cela il met en évidence les pires bassesses de l’humanité, et cela même dans cette œuvre. Par chance, la conclusion relève le niveau, avec une morale prévisible, mais réconfortante, même si cette bonne chose arrive bien trop tard pour modifier mon opinion.
Les personnages sont insupportables. Avec Sandy Duncan, dans le rôle de la femme la plus stupide de l’histoire du cinéma. Une vraie plaie. Son rôle sabote la sympathie qu’on pourrait avoir pour l’actrice, tant elle est exaspérante. Dean Jones tient une fois de plus le rôle principal, il saura nous agacer aussi par sa naïveté et sa cupidité. Même constat pour Tony Roberts (Fred), de loin, le plus cupide et opportuniste de tous. Le reste des rôles ne se démarquent pas et jouent aussi la carte de la convoitise et de la cupidité, un thème qui malheureusement m’a plongé en overdose.
Les autres aspects de l’œuvre me paraissent bâclés, la musique semble absente, les décors et l’univers n’ont fait les soins d’aucune recherche.
Et voilà que je me prends de pitié pour ce pauvre canard, ou CES pauvres canards (aucun doute qu’il y en a eu plusieurs pour incarner le même rôle). Tout le monde ne cesse de lui tomber dessus, et j’aurais bien du mal à croire qu’aucune bête n’aura été blessée durant le tournage. Et que dire de ce pauvre chien dans la piscine, il s’évertue à ressortir sa tête de l’eau, mais cet imbécile d’acteur (Joe Flynn) le maintien malencontreusement sous l’eau en nageant au-dessus de lui. La scène est très courte, mais ne m’a pas échappé. Je m’en prends injustement à l’acteur, mais c’est à l’équipe de production que revient cette critique, car de toute évidence, en ces temps, elle semblait peu soucieuse de la condition animale. Cela va bien de faire clamer à Katie dans l’histoire la menace d’appeler la protection animalière, avant de pondre de tels dialogues, il faudrait avant tout être irréprochable avec les animaux du tournage.
En définitive, le film me semble vain et immoral. Reste que l’histoire se suit assez aisément, malgré l’ennui qui pointe trop souvent. L’originalité et l’audace d’un tel sujet sont aussi à mettre dans la balance. Mais en ce qui me concerne, et pour tous les défauts cités, je n’ai pas passé un bon moment.
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le 6 mai 2020
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