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Le complot féminin
En bien des points, La Captive rappelle L’enfer de Chabrol. Simon souffre de sa jalousie, il séquestre Ariane en la sur-protégeant. Dans cette ambiance passéiste des beaux quartiers, le couple vit...
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le 15 mars 2021
6 j'aime
Captivant (non)
Je n'ai pas lu Proust, par conséquent je ne porterai pas de jugement concernant l'adaptation.
On suit donc Simon, ce jeune bourgeois introverti et peu sûr de lui, qui ne fait rien de ses journées à part suivre en filature Ariane, la jeune femme qui vit chez lui et dont il est fou amoureux. Elle a des activités diverses (chant, théâtre, danse...) avec un groupe d'amis mais il lui laisse de moins en moins d'oxygène, en essayant de la piéger dans ses déclarations contradictoires, pour la pousser à avouer qu'elle ne l'aime pas. Or elle l'aime, et ne fuit pas cet amour toxique (ce qui est assez surnaturel).
Le film se passe à l'époque contemporaine, mais dans un appartement parisien très vieillot avec des parquets qui craquent, et dans des rues de ce que j'imagine être le XVIe arrondissement. Il y a une escapade en Normandie (quand Simon pousse le couple à la rupture, pour tester encore une fois l'amour d'Ariane), et un dénouement assez nul dans un hôtel au bord de la côte normande.
C'est très long, les acteurs murmurent, je me suis copieusement ennuyé.
A noter une apparition de Bérénice Béjo et Anna Mouglaglis, qui illuminent un bref instant le film.
5
Écrit par
Créée
le 7 janv. 2025
Modifiée
le 9 janv. 2025
Critique lue 2 fois
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