Dans une société dystopique, des hommes vivent au quotidien, se réveillent, vont au travail, travaillent, rentrent chez eux. Un monde d'hommes. De temps à autres, ils vont dans des instituts spécialisés pour faire l'amour à des femmes privées de jambes, de bras, de tête. A quoi ressemblerait un monde rationalisé dominé par des hommes ? Poussé à l'extrême, l'imagination montre des femmes réduites à la seule fonction reproductrice. L'esthétique est aussi angoissante que cette idée. Les hommes n'ont pas de visage non plus, leurs expressions sont empêchées par le magma de leur matière, livrée à la seule poursuite du profit. Les détails n'existent pas. Le strict minimum est représenté. Il est impossible de ne pas se sentir terriblement oppressé devant une telle production.

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le 22 mars 2015

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