Les truies et la fureur.
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A noter aussi le traitement particulièrement réussi de l'érotisme. Peut-être parce que l'auteur a compris que le sexe n'est pas voué à n'être qu'un élément décoratif et racoleur (tiens, Game of Thrones...), mais peut révéler une grande épaisseur humaine chez les personnages, et constituer en soi un véritable noeud dramatique. Au fond, derrière la légendaire "brutalité" de Verhoeven, on trouve plus d'intelligence et de délicatesse que chez beaucoup de ses détracteurs... S'il s'oppose au puritanisme, et choisit de se placer "par delà le bien et le mal", il serait bien stupide de croire que ce n'est que par provocation. Au contraire, c'est cette vision indépendante et profonde qui lui permet de mettre en scène des conflits humains sans vains bavardages, mais non sans une rare subtilité : la preuve avec l'héroïne de ce film.
(NB : on peut lire l'entretien que le réalisateur accorde aux Cahiers ce mois-ci - octobre 2015 -, qui a l'air fort intéressant...)
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Créée
le 9 oct. 2015
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