Attention amis critiques, ne confondez pas euthanasie et suicide assisté. L'euthanasie, que certains en France veulent nous vendre dans une loi à venir, c'est le fait que le médecin qui vous soigne va peut-être aussi devenir celui qui va décider de vous tuer.
L'euthanasie s'applique pour le moment aux animaux, quand par exemple vous décidez de faire buter votre toutou que vous aimiez tant "ah mais il souffrait trop, c'est mieux pour lui", en fait car ça vous emmerde de vous en occuper, cette pauvre loque bouffée par les vers qui vous regarde en se demandant pourquoi vous n'osez plus le caresser. Vous le faites buter pour oublier qu'un jour vous serez comme lui.
Revenons à Pédro. Ici il est question de suicide assisté ce qui n'a rien à voir puisque c'est la victime qui réclame sa fin, c'est son choix et ce n'est pas discutable si l'on considère que nous sommes libres.
Almodovar enfonce donc comme toujours des portes ouvertes, c'est un type qui n'aura jamais fait rien d'autre que suivre le sens du vent, sans effort donc. Un jouisseur.
Une seule belle chose dans ses films: la photo, toujours magnifique. Mais il n'en est pas responsable. C'est José Luis Alcaine le véritable génie derrière Pedro.