8
Chambre avec vie
L’expression terriblement galvaudée de « secret le mieux gardé » pourrait malheureusement convenir lorsqu’il s’agit d’évoquer le cinéma d’Emmanuel Finkiel, dont le dernier film, La Douleur, remonte à...
le 5 mai 2025
12 j'aime
4
La mémoire par la lorgnette
La mémoire de l’intime, portée par de petits destins, vient nourrir celle, plus vaste, de la Shoah.
Une prostituée ukrainienne, incarnée par une impressionnante Mélanie Thierry, cache le jeune Hugo dans le placard de sa chambre de maison close. Elle devient pour lui une mère adoptive… mais pas seulement.
Dans ce mélo on est saisi par les projections mentales et les rêves-pansements du jeune garçon. Son enfermement alimente de véritables trouvailles de mise en scène, collant la caméra au plus près de sa psyché d’enfant et d’adulte en devenir.
Cette adaptation du Roman d'Aharon Appelfeld reste un peu trop classique et ne m’a pas bouleversée autant qu’elle le voudrait, je crois.
7
Écrit par
Créée
le 25 avr. 2025
Critique lue 155 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Chambre de Mariana
8
Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.
À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...
Par
le 26 avr. 2025
8 j'aime
2
9
Huis clos holistique d'un enfant face à la shoah
Ce film est renversant. L'approche est singulière. La mémoire de l'intime, la vision indirecte de la shoah au travers du regard d'un adolescent sont d'autant plus saisissantes qu'elles résonnent ...
Par
le 27 avr. 2025
6 j'aime
1
Du même critique
7
La mémoire par la lorgnette
La mémoire de l’intime, portée par de petits destins, vient nourrir celle, plus vaste, de la Shoah.Une prostituée ukrainienne, incarnée par une impressionnante Mélanie Thierry, cache le jeune Hugo...
Par
le 25 avr. 2025
1 j'aime
7
Critique de Lumière, l'aventure continue par MentionAB
Une masterclass idéale pour les écoles de cinéma, dont la forme didactique risque pourtant d’en traumatiser plus d’un.Difficile de ne pas être touché par ces premiers films accompagnés du commentaire...
Par
le 3 avr. 2025
1 j'aime
9
Le sang, les couilles du roi et le crépuscule.
Albert Serra veut nous épuiser, à l’image des taureaux torturés dans son film, en enchaînant mises à mort et grimaces du Rei. La répétition hypnotique de ces danses macabres entre les animaux et...
Par
le 3 avr. 2025
1 j'aime
