Après avoir étranglé sa fiancée avec ses propres cheveux et obligé sous la menace d'une arme un prêtre à les marier, Jason Cravatte s'enfuit mais il est arrêté suite à une dénonciation. Il réussit à s'échapper en se mutilant cruellement, se coupant une main qu'il remplacera plus tard par un crochet. Jason décide alors d'aller châtier ceux qui l'on livré à la police.
La Chambre des horreurs (Chamber of horrors) est un film d'horreur réalisé et produit par Hy Averback en 1966 particulièrement bien scénarisé.
J'ai découvert complètement par hasard ce film horrifique et quelle bonne surprise....tellement inattendue que j'ai décidé de lui consacrer quelques lignes.
La chambre des horreurs raconte l'arrestation puis la cavale de Jason Cravatte, un homme de bonne famille mais aussi le maniaque de Baltimore qui aime séduire des jolies femmes de petite vertu pour leur réserver une fin funeste. Présumé mort, Cravatte décide de punir ceux qui l'ont arrêté et il met au point un plan machiavélique pour arriver à ses fins. Il se fait fabriquer une boite de prothèses interchangeables (Crochet, hachoir...) lui permettant d'équiper à volonté son bras amputé comme il le souhaite. Il va piéger, mutiler et éliminer un par un ceux qu'ils considèrent comme responsables de son infortune (Policier, juge, médecin....).
L'ambiance du film est assez britannique avec ses personnages bien écrits, son climat sombre, une ville plongée dans la brume, ses dialogues soignés ainsi qu'une pointe d'humour bien sentie (Notamment l'évocation d'un signal visuel et sonore lors des scènes de meurtres...qui sont, je vous rassure, très supportables). On pense alors aux meilleures réalisations britanniques de la Hammer.
Pourtant, La chambre des horreurs est un film américain de la Warner Bros. J'ajoute que la photographie est particulièrement soignée et les couleurs superbes. Même le musée de cire de Baltimore qui compte des effigies de Gilles de Rais ou de la Vierge de fer de Nuremberg est une réussite.
Le film doit beaucoup à son acteur principal, Patrick O'Neal, un psychopathe distingué et élégant d'anthologie dont le carrosse noir rappelle celui de Jack l'éventreur. Il est notamment très bien secondé par Anthony Draco Cesare Danova, le directeur du musée de cire et une aventurière française expatriée, Marie Champlain Laura Devon, la complice irréfléchie de Jason Cravatte. A noter également un cameo de Tony Curtis.
La chambre des horreurs rejoint **L'homme au masque de cire **et **Crimes au musée des horreurs ** dans mon Panthéon des films horrifiques vintage ayant pour cadre principal un musée de cire.
Initialement conçue pour être une série, la chambre des horreurs est finalement sortie sous la forme d'un film dont l'issue laisse supposer qu'une suite sera tournée. Celle ci ne verra jamais le jour.
Trailer vo
Ma note: 8/10