Bon, cette critique date de plus de deux ans, elle est sûrement mal construire ou pleine de fautes, mais voilà.
Dominik (Jakub Gierszał) est un enfant pourri gâté d’un ministre et d’une directrice artistique, il va bientôt passer son bac mais tout ne vas pas se passer comme prévu.
Il va commencer à subir de violentes moqueries à son sujet concernant son orientation sexuelle et va de plus en plus commencer à s’isoler. Sur internet, il fait la découverte d’un site particulier « Suicide Room ».
Au tout début, on découvre la vie normale de Dominik, un étudiant comme les autres. Son statut d’enfant de parents riches lui permet de s’en prendre à n’importe qui comme il veut. Ecole prestigieuse, chauffeur privé, soirées au théâtre, voilà comment il a été élevé par ses parents.
Mais quand tout change, il perd rapidement ses repères et décide d’aller chercher de l’aide sur internet où il va rencontrer Sylwia (Roma Gąsiorowska), qui est une fille suicidaire. Grâce à elle, il va connaitre le Suicide Room qui va permettre de l’aider. Mais le rôle de Sylwia est important puisqu’elle va réussir à faire changer Dominik.
Comment ne pas être bouleversé face une telle descente aux enfers ? Même si on peut voir beaucoup de clichés vis-à-vis du film, il faudrait être insensible pour ne pas ressentir un minimum de compassion pour cet adolescent torturé.
On voit le garçon sombré peu à peu, et du début à la fin, il nous entraine dans sa chute. Quittant peu à peu la réalité pour s’enfermer dans cet univers virtuel. C’est justement cette identification au personnage qui est géniale, on se sent proche de lui. On peut tous s’imaginer dans cette situation, que tout aille bien au début puis qu’un enfer commence à prendre place.
Ce qui est très difficile à voir aussi, c’est le rôle que les parents jouent dans le film. Ils sont absents pour Dominik, ils ne l’ont jamais aidé. Même quand ils veulent l’aider, ils n’y arrivent pas car ils pensent que tout va se régler grâce à des médicaments. (D’ailleurs, la scène de la mère avec son bonnet fait assez mal à voir quand on comprend qu’elle préfère faire attention à son look qu’à son enfant.)
Udapte : en fait c'est juste ultra cliché mais voilà, ça montre quand même bien une certaine réalité (en moins exagéré déconnons pas)