Trois ans après la pétaradante Chute de la Maison Blanche, film d'action pompeux mais terriblement jouissif, revoici l'agent Mike Banning de retour pour en découdre avec les terroristes. Cette fois-ci, il accompagne son président des États-Unis préféré à Londres rejoindre les quelques quarante dirigeants du globe pour les obsèques du Premier Ministre anglais. Mais toute la ville tombe aux mains de terroristes du Moyen-Orient qui font péter la plupart des monuments londoniens et prévoient de faire bien pire au monde entier.
Personne ne peut rien y faire, ni les Forces Spéciales ni le MI6, les Britanniques étant plus réputés pour être des technocrates de génie mais pas de gros gaillards musclés. Mais c'était sans compter sur le plus américain des Écossais : Gerard 'Fucking' Butler qui serre de nouveau la mâchoire et déglingue du bad guy à n'en plus finir. Dialogues que l'on croyait oubliés depuis les 80's, morceaux de bravoure gargantuesques (nos héros arrivent à survivre à un crash d'hélico et à éviter les balles sans déchirer leur chemise, chapeau bas) et discours patriotiques à faire rougir Roland Emmerich : tout est là.
Et on aurait bien pris notre pied si la mise en scène du nouveau venu Babak Najafi, auteur de Easy Money II, n'était pas aussi ratée. Scènes d'action illisibles, lumières et photographies dégueulasses, gestion de l'espace inexistants, mini-plan-séquences tout simplement hideux... Le metteur en scène iranien n'est clairement pas l'homme de la situation et c'est bien dommage, un tel pitch entre d'autres mains aurait pu faire un excellent film d'action. Hélas, La Chute de Londres est une mauvaise suite et pire que tout un mauvais film d'action.