Parcequ'il n'est jamais là où on l'attend, Ridley Scott, aprés le relatif échec critique d'Hannibal, revient par le biais du film de guerre. La chute du faucon noir n'attendait que lui...
En 1993, le 3 et 4 Octobre pour être précis, une centaines de Marines vont combattre en Somalie dans le but de trouver et d'abatte le général Mohammed Aidid. La raison ? Dans ce pays rongé par la faim, un de ses factions à attaquer les forces de l'ONU. Au cours de cette opération et des nombreuses fusillades qui s'ensuivront, 19 soldats américains vont trouver la mort...
Ce pitch est aussi une histoire vraie à laquelle Ridley Scott va rendre hommage par le biais d'un film trés maitrisé. Si le final de A armes égales pouvait laissait craindre le pire quand à son incursion dans le milieu de la guerre, il offre ici un film réaliste, trés bien filmé, et dôté en plus d'une belle photo (à ce sujet, le rendu du Blu-Ray est superbe). Le tout pour illustrer 2H20 de combats enragés. Et une des forces du metteur en scéne résidant dans sa capacité à faire de la "pub" sans en donner l'impression. Avec ce film, il ne serait pas étonnant ainsi qu'il ait lancé de nombreuses carrières militaires tant son hommage ne semble jamais surfait. Il raconte une histoire et ne cherche pas à faire pleurer, c'est ce qui lui donne toute son authenticité.
Et que dire du casting de haute volée qu'il propose : Josh Hartnett, Ewan McGregor, Tom Sizemore, Willam Fichtner, Eric Bana ou encore des apparitions de Orlando Bloom et la toute premiére apparition au cinéma d'un certain Tom Hardy ! De quoi se frotter les mains d'autant qu'ils sont tous trés concernés par le film et au final, on en vient à le regarder sans plus voir les acteurs mais bien leurs personnages. Maitrisé dans ses moindres détails, La chute du faucon noir fait partie des grands films du réalisateur même s'il lui manque un petit quelque chose pour atteindre la statut de chef d'oeuvre...