Pas mon style de film, trop mélodramatique pour moi. L'émotion et le pathos prennent le pas sur le reste et alourdissent le ton du film, qui aurait pu être un chouette témoignage sur les derniers jours de l'Italie fasciste.
Sophie Loren en fait des caisses, et ses partenaires sont effacés par sa lourdeur, Belmondo en tête. C'est même pas sa voix d'ailleurs, on voit qu'il récite n'importe quoi devant la caméra et qu'il est post-doublé ensuite.
Il n'empêche que l'on peut admirer le travail de cadrage et la photo de Vittorio de Sica, qui reste un maître du néo-réalisme italien.