Après avoir perdu sa mère, Tato, 17 ans, féru de hip-hop, est envoyé à la campagne auprès de son grand-père qu'il ne connait pas. Medellin, ses combats de coq, ses joutes de rap et ses bandes armées ... Et la ruralité autour, avec son mode de vie traditionnelle et ses poules pondeuses. Le film de Rincon Orozco est une sorte de passage à l'âge adulte, avec reconnexion à une histoire familiale tue jusqu'alors. La violence de la ville est une toile de fond mais La ciudad de las fieras se décline plutôt sur un mode doux, célébrant l'amitié, les racines et la musique, qu'elle que soit sa forme. Rien d'époustouflant ou de franchement nouveau mais un film assez harmonieux qui n'a pas peur des sentiments et qui aime ses personnages.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 25 mars 2021

Critique lue 80 fois

2 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 80 fois

2

D'autres avis sur La Cité des bêtes

La Cité des bêtes
In_Cine_Veritas
5

Cité inhospitalière

A travers le regard de Tato flanqué de ses deux meilleurs amis que sont Pitu et La Crespa, La ciudad de las fieras raconte une « Histoire de ma famille », mention portée en fin de métrage...

le 4 avr. 2021

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13