Moins connu que son grand frère si je puis dire (La Cité de Dieu, 2002), La Cité des Hommes est pourtant un film tout aussi marquant et dramatique.
On retrouve d'ailleurs quelques personnages de La Cité de Dieu (Douglas Silva, Darlan Cunha) ainsi qu'un environnement similaire (favelas de Rio), pour notre plus grand plaisir car le fait d’en apprendre davantage sur leur mode de vie et leurs difficultés à trouver un échappatoire à cette vie de misère, est intéressant, captivant, fascinant.
Mais ici, le scénario souffre un peu plus de la comparaison avec le film de Meirelles. L'ensemble est moins travaillé, donc quelques facilités dans le déroulé de l’histoire (celle du père notamment) et plus centré action sur la fin. L’ambiance, sombre et dure, reste, malgré tout, intacte et nous prend aux tripes tellement c’est percutant et criant de vérité.
Sans atteindre l'effet dramatique de son ainé, La Cité des Hommes reste donc de très bonne facture et trouve sa place dans le cinéma brésilien, à défaut de s'en faire une à l'international.
Note générale : 8/10