Une direction artistique très soignée typique des films de Kawajiri de l'époque. Le film baigne dans des couleurs sombres, nuit bleutée balafré de rouge. Un choix de teintes qui n'est pas sans rappeler le travail de maitre italiens comme Argento ou Bava.
Le personnage masculin principal bien que trop monolithique et cliché se révèle plus interessant que prévu., Makie quand à elle, reste un personnage marquant dans la galaxie Kawajiri. Personnage torturée (dans tout les sens du terme), à la présence magnétique, elle fascine le spectateur.
Le parti pris gore et érotique (ici à la limite de la pornographie) arrive ici à trouver une signification grace à une mise en scène réussie et un scénario honnête (sans être transcendant).
Un film à l'ambience étrange, délicieusement malsaine....