Un cri de révolte envers nos frères opprimés.
Nous sommes en l'an de grâce 1993 et la Warner fête ses soixante-dix ans. Pour l'occasion, elle offre l'opportunité à la châine cryptée Canal + d'utiliser plusieurs extraits de ses films, hormis ceux de Stanley Kubrick et de Clint Eastwood. Avec l'aide exceptionnelle des doubleurs français d'origine, le duo Dominique Mezerette / Michel Hazanavicius va livrer son chef-d'oeuvre, après les délirants "Derrick contre Superman" et "Le triomphe de Bali-Balo".
Constitué d'un casting phénoménale (on y croise Robert Redford, Dustin Hoffman, John Wayne, Jason Robards, James Stewart, Robert Mitchum, Henry Fonda, Paul Newman et bien d'autres encore), "La classe américaine" détourne le classique d'Orson Welles, "Citizen Kane", y incluant parfaitement des extraits de films comme "Les hommes du président" ou "Rio Bravo".
Basé avant tout sur un humour complètement tordu et nonsensique à la Monty Python, faisant débiter de sacrées conneries à des acteurs mythiques, "La classe américaine" est un enchantement de chaque instant pour qui adhère à ce type de délire et n'a pas volé sa réputation d'oeuvre culte. A se passer en boucle les jours de nervous breakdown.