Le plus attirant, pour moi, c'est que le film est à l'image de la comtesse et de son époque : sobre, élégant et glacial. Julie Delpy et son teint diaphane incarnent cette femme avec distinction et traite d'un sujet universel : la vieillesse et la peur dont elle est la source. L'amour ne m'est apparu que comme un déclencheur dans ce film. La quête de la jeunesse prend le dessus, elle ne retrouve ses sentiments qu'à la fin du film. Je trouve que le scénario souffre de quelques longueurs mais il m'a fait le plaisir de ne pas sombrer dans le gore (ok, il y a des scènes dures mais pas de répétition inutile de celles-ci). A noter, un beau travail au niveau de la lumière.