Quand j'ai vu ce film je me suis dit : qu'est-ce que je faisais en 2013 ? Et j'ai remarqué que je ne faisais pas grand chose en terme de cinéma (à part regarder Iron Man 3). Bon je me suis largement rattrapé au cinéma de cette année depuis (mais je n'ai pas encore vu The Hobbit ou la Vie d'Adèle). Du coup, quelle place à la Confrérie des Larmes ? Et bien pas grand chose. Vraiment rien.
Réalisation classique
La réalisation est classique pour un thriller et un film noir. C'est un travail propre mais pas franchement transcendantal. C'est bien beau de faire un film noir, mais si on ne met pas d'intensité, l'effet s'en retrouve amoindrie. Cela dit, c'est correcte. Pas de mauvais raccords plans, pas cadre franchement irregardable c'est du travail classique. Mais c'est hélas du déjà vu. Cela reste pas mal pour un film noir mais pas vraiment de quoi être mémorable. Et évidemment, qui dit film noir, dit film sombre, et c'est le cas tout le long. Heureusement, cela reste correcte mais bon. Quant aux personnages...bof
Convoyeur clandestin
Déjà Gabriel Chevalier joué par Jérémy Renier. En tant qu'acteur, je ne le connais principalement pour son rôle de Claude François dans le biopic Cloclo (et le Pacte des Loups). Là il joue un héro tout ce qu'il y a de plus classique. C'est un ancien membre de la police divorcé, qui s'occupe de sa fille et qui fait un travail à coté pas très légal afin de subvenir à ses besoins etc...vous avez saisi
Claire Foczensky (Audrey Fleurot) est une archiviste qui est assez proche de Gabriel et qui va l'aider à résoudre son problème. Elle n'a qu'un rôle de soutient et pas grand chose d'autres.
Juliette Chevalier (Mélusine Mayance) est la fille de Gabriel et c'est l'archétype de l'adolescente la plus détestable au monde. Je n'ai rien contre l'actrice mais son personnage bon dieu que je ne la supporte pas.
Et le reste bah, c'est du classique avec une organisation secrète et une histoire de trafic. Bref, pas grands choses de mémorable. Même le frère est l'archétype du frère bien sous tout rapport.
Le Transporteur 4
L'histoire c'est ça. Un ancien flic convoie une valise mais se retrouve coincer dans une sombre affaire. L'histoire est simple mais affreusement déjà vue et clichée. On ne se sent pas investi et l'intrigue de vient de plus en plus prévisible. Tout avance parce que Gabriel ne cesse de faire des mauvais choix
Comme assommer Claire et essayer de résoudre lui-même cette affaire et il se fait capturer !
Et tout ça pourquoi ? Pour trouver une organisation qui fait du trafic de vin avec des grappes fertilisée par des cadavres de prostituées. Wow. Honnêtement, je n'ai rien contre le morbide mais je trouve le scénario tellement mal amené que c'est comme s'ils avaient ajouté ce point pour les rendre plus hardcore et la société encore plus secrète et mystérieuse. On qualifie beaucoup de bons films comme étant des films prétentieux. Et bien mesdames et messieurs, ça ! C'est un film prétentieux. Tout simplement parce que tout sonne faux. Le film aurait pu être génial si dès le départ, les scénaristes avaient poser les graines du pourquoi et du comment de l'organisation pour montrer sa dangerosité. Là on sait juste que c'est un convoyeur qui se fait avoir et qui prend les mauvaises décisions et se retrouve face à des méchants auquel on dévoile qui sont de grands caïd à la toute fin. C'est d'un niveau de cliché que même à cet époque 007 avait abandonné ce procédé. Et c'est dommage parce que le film en lui même n'est pas mauvais, mais il est plat, sans âme et oubliable.
Un film et puis s'en va
Pour être honnête, le film n'est pas mauvais dans le sens médiocre ; il est mauvais dans le sens oubliable. Le film est plat, sans âme, cliché et on ne s'attache à rien ni à personne. Et c'est dommage car les acteurs ne sont pas mauvais en soit, mais le film n'est pas un film qui marque. On s'ennuie du début à la fin malgré quelques scènes d'actions plutôt bien gérées. C'est un film avec un concept de base trop minimaliste auquel on a ajouté de la consistance par la suite pour le rendre plus noir, alors qu'il n'a pas de fonds. Bref, sitôt vu sitôt oublier