La Confrérie des larmes par cityhunternicky
La Confrérie des larmes nous raconte comment un ancien policier se retrouve dans la galère.
Bon, il est ancien policier, mais ça encore, ça passe. Nan par contre qu’il soit veuf, père, alcoolique, joueur de poker et chômeur, là, ça fait quand même un peu beaucoup… Mais il faut qu’il soit vraiment désespéré pour foncer dans un mur bourré de panneaux qui vous informent clairement que vous faites une connerie ! L’histoire est ni faite, ni à faire, le suspense est inexistant et le rythme est mal foutu. On s’ennuie vite, et longtemps, notamment avec toutes ces incohérences.
Il y a aussi un vrai problème avec les personnages. Vous prenez Jérémie Renier et voilà. C’est à peine si on voit les autres ! Avec les quelques apparitions de sa fille (une Mélusine Mayance qui offre une performance très honorable), c’est 40 minutes ou vous ne faites que suivre un seul personnage… Dans les transports. L’avion, le train, la voiture… Manque le bateau mais c’est pas très grave. Aucun intérêt, bien que la multiplication des lieux permet de voir un peu de paysages, mais rien d’affolant.
Bon sinon, la caméra teste des styles plus ou moins intéressants, au départ, avant de rater ses affrontements et d’offrir au final assez peu de réactions. La question de ce que contient la mallette est débile. Utilisant 90% du film, le mystère est rapidement oublié et peu entrainant. D’autant plus que quand la révélation est faite, c’est une baudruche de plus. Le tout aurait pu être beaucoup mieux sans cette énigme mal pensée. S’attarder sur l’objet et non ce qu’il contient, c’est rater son histoire.
L’incohérence et la pauvreté de l’histoire réduira la confrérie des larmes à un gâchis de casting et d’idées.