Alors, Danielle Darrieux dans une comédie américaine, même dans le rôle d'une Française, ça ne marche pas vraiment, un manque de légèreté n'en doutons pas. Ils y croyaient pourtant : la gosse de vingt ans débute alors un contrat de sept années pour pour les studios Universal, elle abandonnera d'ailleurs très vite, le mal du pays, tout ça... Et vu que ici, c'est Douglas Fairbanks Jr. qui joue le jeune premier de huitième zone, ça n'aide pas non plus...
C'est l'histoire d'une française donc, qui voudrait bien payer son loyer... Avec un peu d'aide, elle décide se se lancer dans le monde pour y trouver un bon parti, grand hôtel, soirée à l'opéra, tout ça... Ca se complique lorsqu'un ancien témoin de sa vie passée moins reluisante (modèle semi-nue pour photographe pervers) se trouve être le meilleur ami du pigeon...
Une heure vingt, ça passe encore, le chat sur les genoux, les yeux qui glissent de temps en temps sans chuter dans le sommeil, le lit confortable, le plaisir de retrouver l'horrible Mischa Auer et le toujours centenaire Harry Davenport !
Henry Koster est un gentil médiocre et le film n'est franchement pas indispensable, mais bon, j'ai un faible pour les maisons de campagne isolées avec belle cheminée et casse-croûte improvisé, et tant pis si le film est aussi dense qu'une petite bulle de savon...
En outre, un film avec une femme en pyjama d'homme gagne toujours à être vu, c'est un précepte intangible.