Mon père, ce salaud
"La Corruption" est une satire cinglante et impitoyable de l'Italie de la prospérité retrouvée, où Bolognini fait voler en éclats la figure du “pater familias”, ici un despote sans scrupules...
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le 8 mai 2021
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Parfois on a tendance de l'oublier mais Mauro Bolognini a réalisé plusieurs formidables films dans ce début des années 60. Stefano, idéaliste lycéen est le fils d'un riche éditeur milanais réaliste et mégalo celui-ci refuse la décision de son enfant unique de rejoindre les ordres. La Corruption est dans la ligne des films qui scrutaient les âmes plutôt que la société italienne comme ce sera le cas par la suite dans le cinéma transalpin, ici on rapprocherait plutôt l'auteur d'un Bergman plutôt que de ses cinéastes compatriotes contemporains, avec des dialogues qui n'auraient rien à envier au niveau de la philosophie au maître suédois. Pourtant la première demi-heure n'est pas parfaite mais le reste comporte des scènes absolument fascinantes comme celle de la salle de bain du yacht ou la dernière au dancing plein air, les choix de plans et surtout le découpage sont incroyablement envoûtants.
Créée
le 28 nov. 2020
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