Mon père, ce salaud
"La Corruption" est une satire cinglante et impitoyable de l'Italie de la prospérité retrouvée, où Bolognini fait voler en éclats la figure du “pater familias”, ici un despote sans scrupules...
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Dans un pays aussi religieux que l'Italie, il est facilement délicat de questionner la foi. Quelle meilleure occasion de le faire, cependant, que dans l'esprit d'un adolescent, creuset où se justifient toutes les hésitations ?
Ce n'est d'ailleurs pas seulement une hésitation, c'est tout le cheminement d'une vocation. De la sagesse du père ou de la résolution du fils, où se situe la raison ? On est tenté de dire que les deux se valent mais les circonstances sont faites pour semer le doute, car expérience et inexpérience ont en commun de pouvoir être têtues.
Héritant assez largement du cinéma français qui a vu naître ses talents, Bolognini concentre la philosophie italienne et la psychologie française dans un duo père-fils très fort qui ne laisse aucune place à autre chose que la confrontation. Très James Dean dans sa précocité à explorer la jeunesse, l'œuvre agit comme un huis clos mental lucide où finit par percer la corruption sous son vrai visage et non plus celui qu'on lui prête sous couvert de la morale. Perturbant !
Créée
le 31 août 2020
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