L'apprentissage de Vi(n)ce(s)

Une suite du long-métrage « l'Arnaqueur » ( 1961 ) de Robert Rossen et du roman de Walter Tevis . Un retour 25 ans plus tard auprès de Paul Newman ( reçoit une récompense ) qui ne sera pas dérangeant pour ceux n'ayant pas découvert l'histoire du précédent film ( un rapide ressenti du personnage nous fait comprendre que la magouille lui à faire perdre l'honneur d'une carrière dans sa jeunesse ). On va suivre dans un premier temps l'enseignement en vadrouille du trio puis le basculement de Eddie vers ce désir de redoré son statut dans sa discipline. Vincent, sous les trait de Tom Cruise, est une figure jeune et insouciance dans ce monde fou du business dont Eddie, avec la sagesse de son âge, va lui apprendre petit à petit via les erreurs du jeune homme comment utiliser l'art de la manipulation . L'aventure du duo d'amoureux va provoquer l'envie à Eddie de reprendre du service pour se confronter à son tour à des adversaires. Un obstacle d’humiliation va lui faire un bond en avant pour s'inscrire à un concours de billard. Vincent va retrouver Eddie pour son second obstacle : un duel simulé. Une histoire avec des thèmes commun au Scorsese : la rédemption, l’appât du gain. La mise en scène ( l'éclairage et son montage) apporte une fluidité & du mouvement à son récit ( le film de 1961 me donnait l'impression d'une narration lente et déprimante ) valorisant son décor et son action. Un casting sympathique malgré la présence discrète de Mary Elizabeth Mastrantonio. Une playlist pétillante de Robbie Robertson nous accompagne dans cette ambiance bar/billard so 80's. « La Couleur De l'Argent » apporte sa touche de couleur ( N&B la version 61 ) dans un monde sportif discret au cinéma.