Miroir déformant
Lorsqu'on jette un coup d’œil à la filmographie de Stephen Hopkins, on remarque tout de suite que le long métrage dénote pas mal avec les autres, au point de faire presque figure d'attrape-prix...
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le 30 juil. 2016
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Bien qu'écrit avec un réalisme déconcertant, ce biopic pouvait commotionner davantage si Stephen Hopkins avait accentué son récit autour de l'adolescence de Jesse Owens. De grands parents victimes de l'esclavage des noirs au XIXè siècle et de parents vivents en pleine ségrégation américaine. Lui même privé de tous droits civiques que ce soit avant ou après ses médailles olympiques en 36' à Berlin. Parler de racisme ou de nazisme c'est bien beau mais ce sont des sujets extrêmement forts car encore et toujours d'actualité. Ce film est axé sur les bons côtés de la vie de Jesse et zappe un peu des éléments terribles qui ont fait de lui une cible à part entière de racisme! Hitler, bien qu'étant une dantesque pourriture n'a contrairement à ce que Stephen Hopkins veut nous faire croire, en aucun cas méprisé Mr Owens. Je cite et je prouve: "Hitler ne m'a pas snobé c'est Roosevelt qui m'a snobé, même qu'il m'a serré la main en fin des jeux et qu'une photo l'eut prouvée". Mais cachée bien évidemment... Cette phrase est tirée de la bouche de Jesse lui même! On place ici les américains en tant que puissance forte et politiquement plus avancée que l'allemagne du 3è Reich! Or c'était la même chose à vivre que tu sois noir en Allemagne ou aux Etats-Unis. Pour revenir au film: il est fort, il est beau, il est bien tourné et un homme tel que lui méritait au moins que le 7è art s'intéresse à lui! Il fut le plus grand athlète de son époque et des 50 années suivantes donc merci à ceux qui ont amené cet homme au premier plan du grand écran. C'est un bon biopic, fidèle et qui respecte vraiment l'histoire. Bien que romancée en faveur des américains il reste beau.
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Créée
le 7 août 2016
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